http://www.radio-canada.ca/nouvelles/regional/modele.asp?page=/regions/atlantique/2007/02/16/004-TNL-distancechasse.shtml Pêches et Océans Canada vient de terminer un exercice de consultation qui pourrait avoir comme résultat l'augmentation de la distance à laquelle les observateurs doivent se tenir des chasseurs. Cette mesure aurait pour but de prévenir les altercations sur la banquise.
Selon les règlements actuels, tout observateur de la chasse doit obtenir un permis et doit se tenir à au moins dix mètres des chasseurs. Les chasseurs aimeraient beaucoup voir augmenter cette distance.
Frank Pinhorn, directeur de l'Association canadienne des chasseurs de phoques, recommande que les opposants se tiennent à plus d'un kilomètre des chasseurs.
Les représentants du ministère des Pêches et des Océans ont écouté les chasseurs. Ils songent à agrandir la zone d'exclusion, non pas à un kilomètre, mais à 20 mètres.
Dans un exercice de consultation publique, qui vient de se dérouler sur Internet, le ministère a recueilli plus de 2000 commentaires. De nombreux participants, sinon la majorité d'entre eux, sont des opposants à la chasse.
Rebecca Aldworth, porte-parole du groupe américain Humane Society, déclare que de toute évidence, c'est un stratagème du gouvernement du Canada pour empêcher les journalistes et les observateurs de documenter la chasse.
Du point de vue de l'industrie, la zone d'exclusion est une mesure de sécurité. Frank Pinhorn explique qu'il y a eu quelques incidents au cours des dernières années. Il précise qu'il a eu des échanges de coups entre les groupes. Il ajoute que dans de telles situations, il est toujours possible que quelqu'un commette une erreur aux conséquences tragiques.
La chasse au phoque débute habituellement à la fin mars. La date exacte dépend de la condition des glaces. Étant donné qu'elle approche à grands pas, Pêches et Océans pourrait reporter sa décision sur la zone d'exclusion à l'année prochaine.