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 L’Europe, un êtat pour des valeurs.

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Isasza
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Isasza


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L’Europe, un êtat pour des valeurs. Empty
MessageSujet: L’Europe, un êtat pour des valeurs.   L’Europe, un êtat pour des valeurs. EmptyDim 5 Nov 2006 - 12:38

La lettre de Gérard Charollois, un excellent outil pour celles et ceux qui veulent se forger un excellent argumentaire face aux tortionnaires.

Isasza
Felinou-Cattus





m. Gérard CHAROLLOIS le dimanche 5 novembre 2006

FRANCBAUDIE

24380 VEYRINES DE VERGT

TEL 05 53 54 70 46

www.ecologie-radicale.org







L’Europe, un êtat pour des valeurs.





C’est au beau nom de la Paix que les pères fondateurs conçurent, dans les années 1950, l’Etat européen après la catastrophe générée par le choc des nationalismes exacerbés.

Aujourd’hui, c’est au nom de l’écologie fondamentale, de la défense des droits sociaux, de la laïcité qu’il convient de dépasser les égoïsmes, les caprices des groupes de pressions si puissants localement, si dérisoires démocratiquement et si nocifs, les particularismes, les « traditions » des tribus et qu’il devient impérieux de « faire l’Europe », c’est-à-dire constituer un Etat souverain, avec un parlement légiférant, un gouvernement fédéral fondamentalement démocratique, social et voué à la promotion de valeurs.

Naguère, un Etat était la rencontre d’un souverain et d’un territoire.

L’Etat moderne mérite d’être la rencontre d’un socle de valeurs et d’un territoire.

Quelles sont ces valeurs, quel est ce territoire ?



Les valeurs de l’Europe ont une vocation universelle, s’adressent à tous les humains et par-delà eux ont pour objets tous les êtres vivants composant la Nature .

Les valeurs de l’Europe émergeante sont : Prévalence de la vie, reconnaissance de la liberté individuelle du mode de vie et de l’expression de la pensée, mœurs fondées sur une morale du consentement contre la morale de la vertu, identité des droits des sexes, garantie contre les aléas de l’existence par la consécration de droits sociaux forts assurant aux plus faibles une protection contre les exploiteurs, développement de services publics échappant à la loi du profit pour offrir à tous des services essentiels égaux sans considération de rentabilités différentes, mais aussi admission du caractère sensible de l’animal, devoir impérieux de sauver la biodiversité, refus de la violence primaire contre les êtres vivants.

Pour universelles qu’elles doivent être, ces valeurs, encore mal assurées ici, bafouées totalement ailleurs par les deux radicalités du commerce et de la théocratie, bourgeonnent en Europe.



D’autres régions planétaires croupissent sous le joug de régimes féodaux, fascisants, méprisant les droits de l’homme, plus encore de la femme, et ceux de la Nature par traditions autoritaires ou par abrutissement théocratique, digne de notre Moyen-âge.

Ces faits sont regrettables, mais ce sont des faits que le prisme déformant des idéologies masque trop souvent : les uns refusent de voir les crimes de ces régimes pour satisfaire leur appétit d’affairistes et commercer malgré la torture, l’arbitraire, la censure exercés par des régimes intolérables, d’autres, à l’opposé, trouvent bon tout ce qui est exotique et demeurent béats face aux exactions pourvu qu’elles viennent d’ailleurs.

Il suffit pour clarifier la pensée de se poser honnêtement cette simple question : où est-il préférable d’être homme, femme, enfant, vieillard, cervidé ou oie sauvage, en Suède, au Danemark, en Allemagne, ou bien en Chine, en Arabie ou au Congo ?





L’Europe doit proposer aux humains les valeurs de la laïcité, de la Liberté individuelle, de l’égalité des droits, des garanties sociales, de l’écologie, c’est-à-dire, demain, du biocentrisme.





Quel territoire ?

Il est évident que tous les humains ont une égale vocation d’accès à ces valeurs de dignité et, en conséquence, comme semblent le souhaiter certains militants européens, pourraient, un jour, entrer dans l’Europe, une Europe élargie à l’infini et englobant des régions que l’on voudrait trop vite libérer du joug des nationalismes, des superstitions et des dictatures.

Le problème est que si tous en sont également dignes, tous n’y sont pas prêts culturellement.

Aussi, l’élargissement devient un affadisssement du concept et prépare l’échec du projet supra-national, s’il s’adresse à des nations encore trop imprégnées de concepts archaïques, sources de tant de maux ayant pour noms : guerre, lapidation, peine de mort, servitude, génocide.



Il faut d’abord approfondir, intégrer, transférer des pouvoirs aux instances de l’Union et non l’ouvrir à tous les vents, ce qu’ont déjà fait partiellement trop hâtivement les gouvernants.

Plus l’Europe sera élargie, plus il sera difficile de faire émerger un peuple européen suffisamment homogène culturellement pour réussir l’intégration politique.



L’Europe des six pays fondateurs à laquelle pouvaient se joindre sans grand obstacle la Suède, le Danemark et même l’Espagne débarrassée de son fascisme intégriste, devaient fusionner en un Etat européen, puis tisser avec les autres , par cercles concentriques des accords à caractère confédéral.



Faire l’Europe souveraine et légiférante, c’est créer un cadre étatique pour la réconciliation de l’arbre, l’animal et l’homme. C’est garantir, pour peu que les écologistes et les hommes de générosité et d’ouverture y soient majoritaires, à tous des services publics performants, des droits et protection, un champ de Liberté Individuelle contre les dogmes, les totalitarismes.

Certains, par calculs politiciens, pour les uns, par principe nationaliste, pour les autres, adressent à l’Europe des reproches infondés et caricaturalement malhonnêtes : être technocratique, ou être trop servile au Marché et aux sordides intérêts privés.

L’Europe n’est pas un parti, un mouvement politique conservateur ou progressiste, sclérosé ou altruiste, social-démocrate ou affairiste.

Pas plus que la France, le duché de Bretagne ou l’empire germanique, l’Europe implique une politique prédéterminée. Tout dépend de ce que le peuple élit comme représentants.

Depuis cinq ans la France, depuis deux ans la Commission Européenne sont aux mains du parti de l’argent, des entreprises et accessoirement de la chasse, en un mot du conservatisme pesant.

Demain, les citoyens européens peuvent retrouver l’ardeur et le goût de l’empathie, la voie de la mutation écologiste.

L’Europe n’est qu’un instrument qui sert le mieux ou le pire selon les dirigeants qu’elle se donne démocratiquement.

Si des femmes et des hommes de mieux légifèrent en Europe, la cause du vivant triomphera. Si les européens choisissent des affairistes et des rétrogrades tenant de la chasse et des « traditions », l’Europe fera de l’immobilisme et ne produira aucune condition d’épanouissement de ses habitants et de la Nature.

Pour l’heure, une constatation s’impose : Le parlement européen peut globalement s’honorer de ses travaux et de ses résolutions.

L’assemblée nationale et le sénat français, en revanche, se muent en commices agricoles aux propositions rétrogrades, méprisent souverainement l’éthique écologiste du respect du vivant, et bruissent des éructations des lobbies contre Nature..

Alors, vive l’Europe de demain !

Celle qui proclamera que l’humain passe avant le Marché, que la chasse et la torture tauromachique doivent être abolies, quela religion n’est qu’une affaire strictement privée ne devant en rien attenter à la liberté de conscience de ceux qui souhaitent lui demeurer étranger, que chaque individu doit être protégé dans sa santé et ses moyens de vie, que le milieu naturel prime sur la voracité des promoteurs, que l’économie humaine ne saurait remettre en cause les équilibres de la biodiversité.

Cette Europe n’existe pas encore, mais nous savons que le cadre étroit des nationalités ne produira jamais la mutation éthique et juridique que nous appelons de nos vœux.

Gérard CHAROLLOIS
Président de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE.

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