Le chat s'est libéré d'un collet de braconnier

Carcassonne. Le chat s'est libéré d'un collet de braconnier au bout de 5 jours
L'animal est aujourd'hui sorti d'affaire, mais il hésite encore à mettre le museau hors des bureaux de la société Navals.
B.H. | 17 Septembre 2008 | 09h50
Léon, ce chat européen de 4 ans, est resté prisonnier d'un collet. Photo DDM, R. Garcia.
Léon, ce chat européen de 4 ans, est resté prisonnier d'un collet. Photo DDM, R. Garcia.

Depuis samedi, Léon tente d'oublier la vilaine blessure qu'il porte au cou. Âgé de quatre ans, ce chat européen qui coulait des jours heureux au sein des entrepôts Navals de la zone industrielle de l'Estagnol a pourtant bien failli ne jamais revoir le bureau de l'entreprise et sa maîtresse, Marie Navals.

Lundi dernier, Léon disparaît. Mais personne ne s'en inquiète. « C'est un chasseur, explique Marie Navals, il est tout le temps dehors. Parfois même on le retrouve dans le dépôt, lorsqu'il déclenche les alarmes ». Reste que durant cinq jours, Léon va rester introuvable. Finalement samedi, cinq jours après avoir disparu, le matou revient. Il est en triste état. Il a beaucoup maigri et il traîne derrière lui une sorte de collet fabriqué à partir d'un câble de frein. Pire, le cou de l'animal est tranché ou presque. La peau est à vif. Visiblement, Léon, à force d'obstination a réussi à détacher le collet et à revenir sur ses traces. « Quand je l'ai vu, se souvient Marie Navals, il avait encore ce câble autour du cou. J'ai dû le couper avec une pince ».

Aujourd'hui sorti d'affaire après être passé chez un vétérinaire, Léon a retrouvé la quiétude de son entourage et son frère, Léo, qui affiche de singulières rondeurs.
Convalescence

Le jeune blessé semble pourtant inquiet à l'idée de retrouver l'air libre, aussi préfère-t-il encore le confort d'un épais coussin ou la chaleur des rayons du soleil passant au travers d'une porte-fenêtre… Le temps de sa convalescence. Quant à Marie Navals, elle n'a toujours pas déposé plainte pour maltraitance. « Il faudrait que je le fasse, reconnaît-elle, mais je sais que cela ne servira pas à grand-chose ». Reste que Léon a eu beaucoup de chance de pouvoir s'arracher du piège mortel tendu par des mains anonymes dans la zone de l'Estagnol.

"la Dépeche de Toulouse"

Elle devrait quand même porter plainte, même si cela ne va pas pas toujours très loin, c'est inadmissible de se comporter ainsi, cela doit être signalé. Pauvre minou !

Comme quoi le poseur de collet repasse très souvent voir ses victimes! Combien d'animaux agonisent ainsi pendant des jours?!!!
C'est honteux mais même si les dépots de plaintes ne mènent à rien il faut le faire, ne serait-ce que pour faire connaître le nombre d'actes de maltraitances.