Une compagnie vise l'exportation de singes La compagnie Biosphere se propose d'exporter un millier de singes vers lesEtats-Unis pour des recherches médicales.
Des singes qui seront capturés dans la nature, élevés en captivité jusqu'àce qu'ils soient prêts pour l'exportation. Cela, pour des recherches sur desmaladies telles que celle de Parkinson, d'Alzheimer ou encore sur levieillissement de la population, le sida et la malaria. Biosphere TradingLtd veut ainsi exporter un millier de singes aux Etats-Unis pour cesrecherches biomédicales.
La compagnie privée basée à Vacoas compte démarrer prochainement un élevagede singes à Closel, Tamarind Falls, à 1,6 km de la route Les Mares qui mèneà Grand-Bassin. Elle se propose de construire 48 cages pour une colonied'environ 1 536 singes. Un hôpital sera également aménagé de même qu'unbâtiment pour stocker de la nourriture, un générateur et une pompe à eau.
Les singes seront exportés vers Primate Products Ltd qui est située à Miami.Une compagnie québécoise, Chen & Lam Marketing, se chargera du marketing deces singes.
Biosphere Trading Ltd a déjà signé un memorandum of understanding pour l'achat de 1 000 singes (Macaca fascicularis) chaque année pour la période2007-2016. Pour démarrer son projet, elle se propose d'acheter des singes àdes particuliers. Ces singes seront nourris et traités avant qu'ils nesoient prêts pour l'exportation.
Une équipe de cinq personnes installera également des pièges à TamarindFalls pour capturer les singes. Elle travaille sous la supervision de MohunGopaul qui occupe le poste de Head Monkey Trapper depuis juillet 2000 chezBioculture (Mauritius Ltd) Ltd.
Biosphere Trading Ltd ne compte pas accepter des singes ayant eu descontacts avec des humains pour des raisons sanitaires. Le promoteur penseque des singes ayant été nourris par des humains peuvent attraper desinfections. Ils peuvent par la suite infecter ceux qui sont en captivité.
Une fois capturés, les singes seront transportés rapidement pour éviterqu'ils ne soient stressés. Ils seront également nourris durant le trajet.Des soins médicaux leur seront prodigués en cas de blessure.
Le promoteur, aidé d'investisseurs mauriciens et d'un professeur en matièrede chirurgie du centre hospitalier de l'université de Montréal, attend lefeu vert du gouvernement pour démarrer le projet.
Jean-denis PERMAL
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